Danny: Chaque matin au lever, j'ai du mal à revenir dans le "monde-jour" tant mes rêves de nuit sont impactants, denses et concrets. C'est comme si mon implication dans cette zone était plus omniprésente qu'auparavant. Elle devient plus tangible.
Il semble que "sur le chemin du retour," j'accepte plus facilement que le monde du rêve est fait de nous. Chaque élément, chaque personnage est fait de nous même (projection) avec ses règles (le temps n'existe pas ni la distance). Pourtant de ce côté, c'est plus compliqué à accepter car plus tangible.
Dans quelle mesure situer ce monde nocturne, puis-je risquer qu'il se retourne contre moi, me blesser ou pire ne pas revenir ? La séparation entre ces deux mondes semble être plus perméable et c'est une sensation très désagréable.
Didier: Effectivement, ce monde “diurne” est exactement fait du même “matériau" que le monde “nocturne”, fait de “nous-même”, cet acte créateur de la Source. Bien sûr, la cohérence diurne est bien plus grande que la cohérence nocturne, d’où l’impression d’irréalité la nuit et l'impression de réalité le jour.
Il n’y a donc pas de Danny de jour qui rêverait la nuit, et qui pourrait ne pas “revenir”. Oui, la séparation entre ces deux mondes peut grandement diminuer et se révéler perturbante en cette compréhension intuitive que tout est CELA, cette Vie que tu es.
Mon conseil serait de garder de la flexibilité et de l'humour envers cette mutation, et d'avoir confiance que rien ne pourra jamais t’impacter en tant que Source de Tout.
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