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Lâcher prise d'une méprise

Valérie : Il m'arrive d'avoir des expériences où le monde disparaît ; s'ensuit un grand éclat de rire suivi d'un sentiment de plénitude. Il est vu que Valérie et son histoire n'ont vraiment aucun intérêt.


Mais il s'agit d'expériences et les expériences n'aident pas à la réalisation du soi. Je ne sais pas ce que je suis et je doute. Si je lâche définitivement, quel va être le vécu ? Ce qui ne veut pas lâcher, c'est la responsabilité du rôle de mère.


Didier : En fait, ce qui a été "vu" est réel. Il s'ensuit plénitude et éclat de rire, comme tu le décris si bien. Mais vois que l’histoire inclue sans doute encore Valérie "à l’intérieur” de l'histoire de Valérie. Du coup, surgissent la crainte d'être dysfonctionnelle et le cri du cœur "Non, je ne peux pas lâcher prise". Après tout, Valérie a un rôle à tenir, une responsabilité de mère ou d'autres encore…


L'issue de secours est l’arrêt total d'une idée ancrée, d'une croyance tenace en une Valérie séparée, autonome, existante par elle-même. Comme c’est "la disparition de quelque chose qui n’existe pas", la flot de la vie n’en est pas affecté, sauf parfois par quelques “effets secondaires”. Tes conclusions et ce “parfum” de Plénitude vont rester évidents, tout en jouant ton rôle de mère ou bien d'autres encore.


C’est bien un lâcher prise total dont il s'agit, mais seulement celui d’une méprise, cette idée centrale : moi.

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