Armelle: En explorant le thème du libre arbitre, je remarque que cela implique un retour dans le passé avec ce sentiment que dans l'histoire Armelle a tout raté ou subi... qu'elle ne sait pas bien y faire... et cela amène une infinie tristesse que je ressens, vois, et accueille.
Aurais- tu un conseil à me donner ? S'agit-il peut-être de faire le deuil d'un possible mieux faire possible ?
Didier: OUI, c'est cela, le deuil d’une possibilité de "mieux faire" ou de faire “différemment" ! Excellent.
Cela va te sembler pénible au début, d’avoir été - et d'être - une sorte de pantin manipulé par des forces “supérieures”…
Mais , à un moment, il va être vu que ce centre virtuel, ce pantin, n’a jamais existé. Il n’y a jamais que la Vie.
Du coup, la potentialité d’un jugement de valeur, positif ou négatif, tombe à l’eau. "Ce qu’on est vraiment" n’est nullement diminué ni augmenté par un quelconque script, un quelconque personnage, de star ou de clochard, ou d’éveillé … Cela n’a RIEN à voir.
Ce texte tiré du film “American Beauty” en est un rappel puissant:
"Et finalement, je me souviens de me détendre.
Je n'essaie plus de me cramponner.
Et ça me glisse dessus comme la pluie.
Et je ne ressens plus que de la gratitude
Pour chaque instant de mon insignifiante petite vie...
Vous ne comprenez rien à ce que je dis, n'est-ce pas ?
Mais pas de souci, un jour, vous comprendrez."
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