Sarah: Je connais des moments où "à travers" le regard de Sarah, une profondeur se fait, impersonnelle, comme un "écran" où les pensées se dessinent, les émotions, les sensations du corps, un bruit sourd dans les oreilles avec une sensation d'immobilité, où le corps semble être vu, vécu par quelque chose de "plus grand".
Puis, il y a des moments où Sarah cherche à retrouver ces moments-là, cet impersonnel, ce regard non visuel, cette sensation de vide noir rempli par toutes les perceptions où le mouvement prend sa source dans cette disponibilité. Mais des situations focalisantes recréent Maya, et l'idée du contrôle que Sarah peut avoir sur sa vie reprend les rênes!
Didier: Magnifique description que tu fais ici 🙏 J’ose même suggérer que ce n’est même pas “à travers” (à part au sens métaphorique) mais incluant "Sarah - personnage", héroïne de l’histoire !
Tu es ce Silence, cette Immobilité, qui “permet” - ou bien “matériau à” - cette Manifestation particulière, ce point de Vue du Cosmos sur Lui-même…
CELA n’est en aucun affecté par la quantité ou le type de danse à l’oeuvre. “Je Suis” reste intègre, non fragmenté, non localisé dans tous les cas 😉.