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Un loup dans la bergerie

Eric : J'ai bien compris : tout apparaît en moi, dans ce que je suis. Il n'y a pas de séparation, pas deux, pas un intérieur et un extérieur, l'immobilité. Ce que je suis est Tout, apparaissant à partir d'Ici, à zéro centimètre. Pourtant, il y a un loup dans la bergerie… Oui et... ??? Pas de déclic...

Je constate que dès qu'il y a interaction avec quelqu'un, paf ! Je redeviens celui qui est en interaction avec quelqu'un. Quelqu'un avec quelqu'un. Il y a "je suis", et non plus "Je Suis".


Didier : C’est une question plutôt récurrente dans les courriers que je reçois. Rassure-toi, tu n’es pas le seul à t’exprimer ainsi. 😉


Il est possible que cette compréhension de l’unité intrinsèque de toutes "choses" reste encore une forme de compréhension, d’expérience … qui arrive à... quelqu’un. Ce quelqu'un serait une forme de "témoin" désincarné, sans attribut, sans dimension, mais toujours un "moi-même" faisant cette constatation d’Unité.


C'est encore en quelque sorte une étape dans la déconstruction d'Eric... Il subsiste une forme subtile, transparente d'Eric qui ne veut pas dire son nom. 😃


Alors, quand les événements de la vie amènent une possibilité de ré-identification, il y a toujours et encore un Eric en stock, tout à fait prêt à prendre le rôle assigné. Et hop, le revoilà apparaissant à nouveau, petit et séparé du reste du monde !


Peut-être que la direction à prendre serait de vérifier en ces moments d’unité s'il reste même un tant soit peu un "observateur", ou s'il ne s'agit pas plutôt d'un simple angle, un angle particulier qu'on appellerait ici "monde-Eric", sans la moindre trace d’un Eric, c'est à dire sans trace d'un sujet localisé dans le temps et dans l'espace (autre qu’un ensemble de perceptions/ sensations/émotions/pensées).

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