Abandonner le "faire" ?
- Didier
- 9 mai
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Dernière mise à jour : 16 mai
Emeric: Le fameux "retournement" ne semble pas avoir lieu ici. Il reste une identification, des attachements et des croyances, j'imagine. Y a-t-il quelque chose que tu me conseillerais de faire ou de voir pour lever les derniers voiles ? Ou préconiserais-tu d'abandonner le "faire" pour me contenter de goûter ce délicieux parfum ?
Didier: Le “faire" est la seule possibilité d’une mutation tangible et persistente. Il y a bien des exceptions mais elles restent des exceptions. Dire qu’il faut abandonner le "faire" crée un quiproquo. La seule chose qui puisse être utilement abandonnée, est l’idée de "quelqu’un qui doit faire quelque chose à fin de s'éveiller". Ça, c’est souffrant, inutile et contre-productif. Ce "quelqu'un faisant" est imaginaire.
"Le faire pour le faire", "l’exploration pour l’exploration", et non pas pour "le plan de carrière spirituelle" d’Emeric 😉, est la seule chose que je conseillerais de "faire". Et en fait, ce "faire" n'est pas un "faire", c'est un "défaire", une deconstruction, une atomisation de l’idée de l’individualité.