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"Je suis dans la Présence" est aussi Maya

Véronique: Quand "je suis dans la Présence", je perds toute notion de mon corps. Maya me dit que "la Conscience" n'en à rien à faire de mon corps. Or celui-ci n'est pas au top et ceci devient un sujet de souffrance de tous ordres.


Quand "je suis dans la Présence", je m'émerveille de tout et de tout ce qui m'arrive et arrive aux "autres". Je n'arrive pas à garder mon sérieux, même dans des situations désastreuses au travail ou en famille. Tout me fait rire et c'en est parfois très gênant.


Maya me dit alors que si je vais plus loin, je vais briser mon couple et ma famille et perdre mon travail. Ces "pensées, objets conditionnés" génèrent un excès d'adrénaline et du coup "je ne suis plus dans la Présence".


Didier: La formulation que tu utilises “Je suis dans la Présence” révèle encore une expérience, et donc une forme subtile de dualité.


Une meilleure expression serait “Je-suis-Présence”... Mais même cela peut-être compris/vécu comme un état témoin "à distance" de cette manifestation.


En un "vécu non-duel", rien ne change, car ce qui disparaît est simplement une histoire hallucinée, jamais connectée avec le Réel. Donc Véronique ne peut pas - ne pourra jamais - (tout comme Didier d’ailleurs) s’Eveiller. La notion du corps n’est pas perdue, les activités restent réelles, même si elles sont vues impactées par Maya la plupart du temps.


Que l’histoire-Véronique change de par cette Réalisation, signifierait que cet événement arrive "à/pour" Véronique, et se trouve en l’axe du temps. Il y a bien quelques changements au niveau du personnage, mais ils sont en contre coup, en effets secondaires, anecdotiques, et amenant toujours une plus grande harmonie, plutôt que le contraire, comme l'indiquent les craintes générées par Maya.


De Stephen Jourdain:

"Je regrette de ne pas croire en Dieu, tant j'aimerais remercier quelqu'un pour m'avoir faire naître imparfait, paradoxal, compliqué - normal.

L'éveil, en venant, m'a t il transformé en surhomme ?


L'éveil ne m'a pas transformé du tout.


Ce serait méconnaître extraordinairement la profondeur, l'envergure, la nature de cette révolution existentielle que de voir en elle un facteur de changement. Si quelque chose change, c'est la trame, pas les motifs.”



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