Christophe: Tu as dis prĂ©cĂ©demment sur ce blog que "Tout ce qui est EST visible : donc cette Ăąme, ce centre supposĂ© de perception, ce centre de contrĂŽle localisĂ©s dans un corps ou dans une tĂȘte EST UN REVE đ"
Pourrais-tu m'expliquer ce que tu entends par le mot "visible" ? Par ta phrase, il me semble que les pensées sont exclues. Bref c'est quoi "visible" ?
Didier: Jâaurais dĂ» mettre des â " Ă âvisibleâ, je le fais de ce pas⊠je me rends compte que ce nâest pas forcĂ©ment clair.
En effet, les pensĂ©es ne sont pas exclues de cette âvisibilitĂ©â, on pourrait dire âtout ce qui est manifestĂ©â ou bien âtout ce qui apparaĂźtâ : perceptions, pensĂ©es, Ă©motions.
Cette pensĂ©e que tu crois vraie dâun moi sĂ©parĂ© et autonome, pointe vers quelque chose qui - aprĂšs une vĂ©rification trĂšs minutieuse - nâexiste pas, nâa jamais existĂ© et nâexistera jamais. Il ne s'agit que d'une âpersonne supposĂ©e", ou d'une âĂąme supposĂ©e", par exemple.
La pensĂ©e âmoiâ est bien âvisibleâ mais pointe vers un âinvisibleâ, un supposĂ©, une histoire, un conte. La pensĂ©e âmoiâ est bien rĂ©elle mais est de lâimaginaire pur.
En le monde-Didier, il peut bien apparaĂźtre des pensĂ©es de licornes, de lâimaginaire pur, de lâinvisible, mais Ă aucun moment ces pensĂ©es ne prĂ©tendent dĂ©crire autre chose que du rĂȘve, du concept, et en ce sens ce rĂȘve est âsainâ, - âsainâ d'esprit, si j'ose dire... !
Par contre une forme de folie serait de croire que la pensĂ©e âmoiâ pointe vers quelque chose dâinvisible et de bien rĂ©el, telle lâapparition dâun monstre supposĂ© sous le lit d'un gamin.