Le bien & le mal
- Didier
- 6 août
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Thierry: Question brûlante ! Je suis actuellement perturbé par un paradoxe. Conscience est la totalité, cela me semble évident. Conscience ne juge pas, cela me semble aussi évident. Alors pourquoi semble-t-il y avoir une manière d'être plutôt qu'une autre, à savoir faire le bien, plutôt que faire le mal, lorsqu'il y a eu éveil ?
Didier: Pourquoi les guépards courent-ils si vite ? Pourquoi le soleil réchauffe-t-ll la planète ? Pourquoi certains humains sont-ils si violents et d’autres si paisibles ?
Tu vois, Éveil n’est qu’un des parfums, une seule des possibilités infinies à cette Vie de s’expérimenter d’un point de vue particulier. Cela ne veut pas dire que c’est le point de vue du “but suprême de l’humanité” mais juste un point de vue parmi tant d’autres…
La malveillance disparaît, constitutionnellement de ce contexte particulier. En l’absence de l’expérience de séparation, qui pourrait alors encore se tirer une balle dans le pied ?