Stéphane: Il semble qu’il y ait besoin d’une forme d’oubli en nos vies pour que nous ne soyons pas submergés en permanence par une infinité d’informations sensorielles, mentales et émotionnelles. Nous autres humains, nous nous acharnons à ne rien oublier, à tout retenir, comme si l'oubli était la pire des choses. Mais il me semble au contraire que le mouvement naturel et intime est l'Oubli perpétuel de tout, qui implique si naturellement la découverte immédiate de tout !!
Le petit cadeau de ceux qui prennent conscience de cet Oubli, en tant qu'unique langage de la Vie, est peut-être que, peu à peu, l'envie de retenir s'oublie elle-même tranquillement. La boucle serait ainsi bouclée…
Didier: Tout à fait, cet Oubli fondamental permet le déroulement à une histoire riche en péripéties de se dérouler, au lieu de demeurer un fatras incompréhensible d’informations aussi inutiles qu'encombrantes.
Ce dont tu parles est la réalisation du "filtrage" en cours illustré à travers la métaphore du "bruit blanc". Ce "bruit blanc", qui contient toutes les fréquences audibles, sans développement aucun, contient également toutes les musiques du monde, passées et à venir.
Un nombre infini de paramètres contextuels sont en jeu pour qu'une histoire soit littéralement racontée. Mais seul un très petit nombre d'entre eux sera expérimenté, c'est-à-dire « conscientisé », pour décrire une image humaine « cohérente ».
Le vrai Miracle de cette expérience humaine est là, en cette réduction massive, pas dans l’ajout d’expériences extra-ordinaires. 😉
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