Aline: Je suis en difficulté, je me dis qu'il faut que j'agrandisse et que je repeigne la prison en rose avant de pouvoir en sortir. Le problème, c'est que j'ai beau essayer, je commence à manquer de rose sur les étagères. Ça joue tout le temps et ça me rend profondément triste à la fois de voir une espèce de complaisance à rester dans un jeu pourri, tout en sachant que l'humaine fait de son mieux avec toutes ces peines, ces traumatismes…
J’ai goûté à cette subtile puissance d’Amour constante à l’oeuvre en arrière plan, je sais que rien ne peut l’arrêter, et elle est tellement belle… Aline qui cherche à aller mieux depuis tant d’années se sent piégée. Elle a tellement peur de ce qui devra être traversé pour sortir du rêve, du cauchemar...
Didier: La peur de “ce qui devra être traversé pour sortir du cauchemar” est bien réelle mais elle est causée par une pensées du type "Il y a un monstre horrible sous mon lit dès que je j'éteins la lumière." Or il n'y en pas! Les effets de cette pensée sont bien réels mais la cause est hallucinatoire. 😃
Je le répète car cela permet de relativiser, d’arrêter de croire que ces peurs bien réelles sont la preuve d’une épreuve à venir. Ces émotions “négatives” perturbatrices disparaissent souvent en un grand éclat de rire quand tu rallumes la lumière! 😉