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Quand je me fais gronder...

Gyslaine : Mon entourage m'envoie régulièrement des signaux du type : " Te rends-tu compte de ce que tu fais ? "


Bon, ça se rend compte, mais ça sait aussi que ça ne peut pas faire autrement ! Alors ça dit pardon et ça remercie de la mettre sans cesse dans des situations inconfortables pour lui permettre de progresser.


Didier: Je te fais une proposition: Quelque soit ton âge, quand Gyslaine se fait “gronder” pour ce qu'elle aurait fait (ce n'est pas sa responsabilité, mais celle du contexte - de la Vie), fais donc comme si Gyslaine était grondée injustement, comme si c'était une enfant qui ne pourrait pas faire autrement et qui dirait: “Je n’ai pas fait exprès !”. Et qui le vivrait comme cela...


Les jeunes enfants ont cette intuition que leurs actions ont été actées depuis bien plus vaste que leur toute petite personne. Et c’est bien plus tard que se met en place cette prétention d’avoir un contrôle personnel et indépendant sur leurs actes ou propos. C‘est alors un pied mis en enfer, avec les ressentis de honte et de culpabilité - mais aussi le ressenti de fierté (qui est une"souffrance" tout à fait méconnue).


Ce que je te propose ici est un retour à l'enfance avec bien sûr un contexte de vie, d’expériences et de savoirs d’adulte. Cela n’empêche pas de - toujours - revenir à cette évidence : "Je n’ai jamais rien fait de mon libre- arbitre". Et par ailleurs : "Personne n’a jamais rien fait non plus de son libre-arbitre (ceci inclut aussi ceux qui grondent !)… Se met alors en place une immense compassion pour eux et aussi pour Gyslaine.

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