Se foutre la paix

Sylvia: J'ai une programmation récurrente, vraiment prégnante et handicapante qui concerne ma vie professionnelle et financière. Il y a quelques mois, j'ai "décidé" de chercher une activité salariée pour répondre à la fois à des besoins de mouvement et des besoins financiers.

À la suite de cette recherche, une piste a failli se concrétiser mais elle n'a pas abouti. Je me suis alors remise en mouvement pour contacter des agences intérim avec joie et j'ai aimé le jeu. Puis à nouveau, j'ai cette sensation récurrente d'être comme paralysée, comme si j'étais là, à attendre une idée géniale pour passer à l'action et qu'aucun mouvement ne s'invite. 

Ça bloque ! Aurais-tu une indication, un éclairage à me transmettre par rapport à cela ? 

Didier: La vie offre des défis à tous les niveaux, parfois même des contrastes très forts, à ne pas confondre avec une "punition que nous aurions mérité" ou même une "opportunité afin de nous faire progresser" (ce qui serait encore la version “espoir” de l’autre face de la pièce “désespoir”)…

Le contexte le plus favorable à un mouvement est … la paix ! Il s'agit de littéralement "se foutre la paix" en ces injonctions, jugements, commentaires tout autant positifs que négatifs à propos de la situation, à propos de toi-même ou des autres.

Rester là avec ce “challenge”comme une énigme à résoudre, pour le jeu, pour le “plaisir” de la résoudre. Même si aucune solution ne semble apparaître... C’est exactement cet espoir de trouver une solution qui empêche souvent la solution de se présenter !

Il y a probablement un encombrant qui bloque … Ne serait-ce pas Sylvia ? 😃

C’est un lâcher-prise fondamental, qui n’est absolument pas de la passivité mais un élan à mettre les pièces du puzzle en place, pour le jeu lui-même, mais absolument sans enjeu, même pas bancaire ! (Je sais, ça va être difficile d’en parler en ces mots avec ton banquier. 😂)

Un petit conseil ? Explorer en se foutant vraiment la paix...