Nicolas: Après une grande clarté amenée en atelier de part ce message de la non dualité, il y a eu le début d'une nouvelle activité professionnelle il y a trois semaines. Trois semaines d'angoisse, d'anxiété, de nuits sans sommeil et de pensées noires avec une phobie sociale et une peur panique des responsabilités en lien avec ce travail. C'est comme viscéral. Le ressenti et les pensées sont corrélées, des moments où la seule issue semble la mort.
Comment tout cela est-il possible? Le vécu de ces derniers jours semble indiquer que l'impression de séparation est encore bien tenace...
Le partage de Cécilia - sur le fait que le Satsang n'est pas et ne remplace pas une thérapie - questionne. Peut-être que ce qui serait utile dans ce cas, c'est une thérapie (une de plus !?) et non pas l'écoute d'un message non duel.
Didier: Je t’entends bien, cette situation est très inconfortable… Mais il y a sans doute un malentendu. Oui, la thérapie aide dans certains cas d'anxiété chronique ou passagère.
Mais ce dont tu parles ici est différent. De mon point de vue, ces angoisses récentes ont probablement leur origine dans une réelle prise en compte existentielle du message non duel, qui jusque là restait encore essentiellement du domaine de la connaissance, des concepts, de l’intellect. Tu n'as plus seulement écouté les mots, cela a fait tilt et le message est passé !
L’analogie pourrait être celle d'un condamné à une peine de prison après un procès : il entend le jugement du tribunal et note l’information sur le moment sans grande émotion, et seulement après coup, il réalise toutes les implications de cette condamnation à l'enfermement dans une prison, accompagnée de son cortège de pensées et d’émotions.
Même si cela semble être une aggravation du vécu quotidien, c’est en fait une vraie mutation. Il n’est pas encore Vu, si nous reprenons l'analogie de la condamnation précédente, que le mouvement est en fait "une sortie de prison" 😉. Ce qui, du point de vue imaginaire "Nicolas-personne" est une mauvaise nouvelle, est Libération depuis l’unique réalité Nicolas-Source.
Je ne me précipiterais pas sur une thérapie (une de plus..) et j'essaierais plutôt de naviguer quelques temps en ces eaux troublées temporairement, avec comme flotteurs beaucoup de confiance, un accent sur la détente, et principalement tout le sens de l’humour que tu peux trouver. C’est dans le “sérieux de la situation” que Maya prospère…
En espérant un immense éclat de rire très bientôt 😉
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